C’était mieux avant ? La Ruche Qui dit Oui ! ne souhaite pas remonter le temps, juste offrir aux agriculteurs les outils pour qu’ils retrouvent leur liberté, leur autonomie et, au final, puissent vivre décemment de leur travail.
Les producteurs ont perdu le contact avec les consommateurs ? La Ruche Qui dit Oui ! leur donne un accès direct à toute une communauté. Sur le net et pendant les distributions, des liens se tissent ainsi entre ceux qui produisent et ceux qui consomment. Les agriculteurs comprennent ainsi les goûts et les attentes des consommateurs. Ils cultivent des variétés anciennes, inventent des yaourts au thym du jardin, réajustent leurs productions, parce que les membres de la communauté leur soufflent leurs envies et leurs idées. Dans le même temps, les consommateurs découvrent les réalités et les difficultés du monde paysan, se reconnectent à la terre et, petit à petit en acceptent ses règles. La Ruche Qui dit Oui ! permet de décloisonner les deux mondes grâce à une plateforme sociale et des rendez-vous réguliers lors des marchés éphémères.
Bien sûr tout n’est pas parfait, la logique est au progrès, à la transition. Avec le temps et les rencontres, les uns s’enrichissent au contact des autres. Depuis toujours, c’est la communauté qui choisit ses producteurs, en toute autonomie, et dans une transparence parfaite. Alors forcément, les fermes retenues restent à taille humaine, les élevages sont respectueux des animaux, les pratiques agricoles protègent les sols, les paysages et la biodiversité. Bref. C’est la communauté qui façonne le monde qui l’entoure !
L’expérience des Ruches permet à chacun de se ré-aproprier son alimentation, de mieux comprendre son territoire, et d’apprendre mille choses utiles sur une chaîne de production qu’il croyait connaître. Comment sont cultivés les poireaux ? Qu’est ce que ça mange, un tracteur ? Et le cresson de fontaine, c’est du poulet ? Le contact direct avec les producteurs est toujours une source d’enrichissement mutuel… et de plaisir !
« La ruche est un concept novateur, souple mais extrêmement bien structuré. Le système s’adapte à tout type de ferme et, nous concernant, il nous permet d’ajuster au mieux nos débouchés commerciaux tout en restant fidèle à nos valeurs : qualité, proximité et convivialité. »
Gaspard Schmitt
Éleveur caprin,Ferme des embetschés (68)
« Je ne suis pas du genre à tapoter toute la journée sur mon ordinateur. Mais avec La Ruche qui dit Oui !, j’ai compris à quel point Internet pouvait donner un bel élan aux circuits courts. Tout va beaucoup plus vite, l’information circule comme jamais, on touche de nouveaux consommateurs tous les jours. Et le tout sans perdre le contact, car avec les distributions, le virtuel rencontre aussi le réel. »
Thomas Boonen
Maraicher BIO (62)« Dès le début de l’aventure des Ruches, j’ai choisi de me regrouper avec deux autres producteurs. Cela permet d’optimiser la logistique. En assurant la livraison des Ruches à tour de rôle, on peut en livrer davantage et présenter une offre complète. Cette entraide et cette solidarité est précieuse. On n’est plus seul. C’est à la fois rassurant et réjouissant. »
Cathy Michel
Éleveuse (VIANDE), Ferme du Bois Champeau (78)« La Ruche qui dit Oui ! est un formidable outil de communication. Je suis présent dans 6 Ruches et cela me permet d’expliquer mon métier, de faire de la pédagogie, de promouvoir mes produits. Rencontrer tous ces consommateurs ouvre aussi de nombreuses portes. J’ai même pu lancer un prêt collaboratif pour financer collectivement l’un de mes outils. »
Philippe Renaud
Éleveur laitier (16)Prêts collaboratifs
Depuis Mai 2013, La Ruche Qui dit Oui ! accompagne les producteurs de son réseau dans leurs projets d’investissements via le site Hellomerci.com, un système de prêt collaboratif en ligne, entre particuliers, dédié au financement de projets personnels, entrepreneuriaux ou associatifs.
Déjà 11 producteurs du réseau des Ruches ont pu réaliser leur projet de financement. Au total ce sont près de 130000 € qui ont été prêtés par 700 prêteurs particulieurs dont beaucoup de membres des Ruches. Ainsi chaque producteur a pu investir dans du nouveau matériel, un véhicule frigorifique ou encore des travaux essentiels pour son exploitation.