ADESIR
Their farm
L’île de la Réunion fait partie du hotspot « Madagascar et îles de l’Océan Indien », l’un des 36 « hauts lieux » de la biodiversité reconnus mondialement. De nombreuses espèces introduites par l’homme menacent fortement la biodiversité indigène de notre île et ont déjà le statut d’espèces exotiques envahissantes (EEE).
Les habitants ont intérêt de prendre une part active afin de répondre à leurs besoins alimentaires et de bien-être.
ADESIR (Association pour le Développement des Échanges Sociaux Interculturels Réunionnais), implantée dans la commune de Sainte Marie depuis 15 ans, fait le lien entre les habitants et les acteurs locaux de l’aménagement et de la
biodiversité. En effet elle bénéficie d’un agrément CAF pour son centre social. ADESIR travaille avec les habitants
et les acteurs locaux pour apporter des solutions aux problèmes mis en évidence via les diagnostics sociaux tels que le changement des milieux naturels et ruraux ... A cet effet, ADESIR porte des chantiers d'insertion de personnes en difficultés d'insertion.
Notamment ADESIR a eu la volonté de mener la réflexion suivante : Par quoi remplacer les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE)? et Quoi faire des EEE?
D'où la création d'une structure horticole produisant notamment des plantes indigènes et endémiques et la création d'une structure où l'on apprend à transformer le bambou en objet de facture originale et de cachet "péi" (le bambou figure parmi les EEE)
ADESIR's professions and practices
100 species grown each year
Grown in a cold greenhouse
Use of organic fertilisers (manure)
The seeds I used are produce in my own farm
Non-treated seeds
I use honey in my other products
The other ingredients involved are : Le bambou
Ingredients coming from a local grower, My ingredients come from a non-EU supplier
Local ingredients (less than 150 miles)
ADESIR souhaite partager son propre cheminement. Partager ses connaissances pourrait servir à influer sur les comportements. Vendre une plante en pot ou un objet en bambou ne prend de sens que lorsqu'elle a expliqué à son interlocuteur sa démarche : produire et planter des espèces endémiques, supprimer des espèces invasives non sans les transformer et les valoriser.