Bonjour à tous
Pour me présenter je mets un article que la première à écrit.
Mon histoire avec les abeilles a pourtant commencé douloureusement. Echaudé par les piqûres, Je ne voulais plus approcher une butineuse.
Dix ans après, ce Guadeloupéen est devenu meilleur apiculteur de France.
La1ere.fr avec AFP • Publié le 29 février 2016 à 15h00, mis à jour le 2 mars 2016 à 16h16
Ce grand gaillard de 38 ans participe au salon de l'Agriculture de Paris, Pavillon Régions d'Outremer, au stand de la Chambre d'agriculture de la Guadeloupe qui héberge l'association des apiculteurs du département (l'Apigua). Pour cet habitué des lieux, vendre son miel, c'est aussi vendre sa Guadeloupe.
Prix d'excellence du Concours général agricole 2016
Début février, au côté de 33 autres lauréats, Benoît a reçu des mains du ministre Stéphane Le Foll, le Prix d'excellence du Concours général agricole 2016. La récompense du travail des trois dernières années et des nombreux prix obtenus au concours qui se déroule pendant le salon. Ainsi en 2015, Scea O Miel, la société dont il est le gérant, a obtenu la médaille d'or en miels tropicaux foncés. En 2014, l'or en miels tropicaux clairs et l'année précédente un doublé argent et or respectivement.
"Je vais dire que c'est la réussite, cela fait dix ans que je ne fais que ça", raconte Benoît.
Humilité et discrétion
"Agréable, ouvert, très investi dans son travail, se donnant sans compter, il a façonné la filière", affirme Jacques Passave, le président de l'Apigua. "Il ne vous le dira pas : il a été désigné (localement) meilleur technicien des filières agricoles il y a quelques années", ajoute-t-il. "Grande humilité et discrétion, des qualités qui permettent de réussir", conclut M. Passave.
Le père de Benoît Foucan-Perafide était agriculteur et possédait canne et bovins. Lui-même, marié et père de deux enfants, se destinait à l'agriculture mais pas à l'apiculture. Son histoire avec les abeilles a commencé au hasard d'un stage qu'on lui a proposé à l'Apigua alors qu'il était en DESS (bac +5) production animale et végétale en Corse.
De 60 ruches en 2008 à 250 aujourd'hui
"Au début, les abeilles m'ont massacré. Une fois, j'ai reçu une trentaine de piqûres et je me suis dit : je ne veux plus en voir de ma vie !", raconte-t-il. Puis son regard a évolué. "Quand j'ai vu tout le travail que ces petites bêtes faisaient pour produire du miel, la pollinisation, leur organisation, cela m'a épaté", confie-t-il. Seul dans la nature, il leur parle parfois. De 60 ruches en 2008, avec son associé, ils en ont aujourd'hui 250 sur plusieurs communes de Grande-Terre et Basse-Terre et même sur l'île de la Désirade. Production annuelle : 4 tonnes. Son dernier rucher, il l'a installé dans la campagne de Baie-Mahault, dans une zone de petite forêt humide à la végétation diversifiée. Pommes roses et bois de rose côtoient merisiers et arbres de mangrove. Les abeilles produisent un miel foncé, au goût légèrement amer.
265 ruches
LOCALE
Apiculture en transhumance
Uniquement le miel de mes ruches
Soins biologiques
Récolte et extraction à froid
Transformation dans mon atelier
Les autres ingrédients entrant dans les préparations sont : FARINE, EPICES
Ingrédients venant d'un fournisseur français
Ingrédients provenant de circuits conventionnels